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Attention, on fouille vos poubelles.
Publié le: 30/01/2017
La falsification de facture est une méthode de plus en plus utilisée par certains escrocs qui interceptent une facture et en modifient le numéro de compte. Après le paiement de la facture les escrocs perçoivent l’argent mais l’expéditeur comme le destinataire sont lésés.
Les factures peuvent être interceptées dans le circuit postal, par exemple en les récupérant dans les boîtes aux lettres rouges de Bpost, au sein des services de tri d'entreprises ou encore dans les boites aux lettres ou les « poubelles à papier » des particuliers.
On constate également de plus en plus de fraude à la facture digitale. Dans ce cas de figure, un « hacker » s’introduit dans le système informatique d’un fournisseur et modifie les numéros de compte dans les e-mails de facturation.
Pour éviter de tomber dans le piège, il est recommandé aux clients de comparer le numéro de compte mentionné sur la facture avec celui figurant sur le bon de commande ou sur le site internet officiel du fournisseur. Il faut également redoubler d’attention dès que la facture annonce un nouveau numéro de compte. Pour les entrepreneurs, il est conseillé de mentionner son numéro de compte sur les factures mais aussi sur les bons de commande et sur le site web. Les logos sur les enveloppes sont déconseillés car ils permettent aux escrocs de les identifier facilement.
En cas de paiement d’une fausse facture, il faut contacter les banques concernées et signaler la fraude sur https://pointdecontact.belgique.be/meldpunt/fr/bienvenue. Le signalement sera automatiquement transféré à la police et à Bpost afin d’être examiné. En centralisant toutes les notifications de victimes via le site web, les autorités pourront analyser au mieux ce phénomène.
Enfin, il faut noter que d’un point de vue légal, même en tant que victime, l’obligation de paiement du client ne s’éteint qu’une fois le montant viré sur le compte de l’entrepreneur. Le client est donc toujours tenu de payer.
Gilles HUIN
Collaborateur
Les factures peuvent être interceptées dans le circuit postal, par exemple en les récupérant dans les boîtes aux lettres rouges de Bpost, au sein des services de tri d'entreprises ou encore dans les boites aux lettres ou les « poubelles à papier » des particuliers.
On constate également de plus en plus de fraude à la facture digitale. Dans ce cas de figure, un « hacker » s’introduit dans le système informatique d’un fournisseur et modifie les numéros de compte dans les e-mails de facturation.
Pour éviter de tomber dans le piège, il est recommandé aux clients de comparer le numéro de compte mentionné sur la facture avec celui figurant sur le bon de commande ou sur le site internet officiel du fournisseur. Il faut également redoubler d’attention dès que la facture annonce un nouveau numéro de compte. Pour les entrepreneurs, il est conseillé de mentionner son numéro de compte sur les factures mais aussi sur les bons de commande et sur le site web. Les logos sur les enveloppes sont déconseillés car ils permettent aux escrocs de les identifier facilement.
En cas de paiement d’une fausse facture, il faut contacter les banques concernées et signaler la fraude sur https://pointdecontact.belgique.be/meldpunt/fr/bienvenue. Le signalement sera automatiquement transféré à la police et à Bpost afin d’être examiné. En centralisant toutes les notifications de victimes via le site web, les autorités pourront analyser au mieux ce phénomène.
Enfin, il faut noter que d’un point de vue légal, même en tant que victime, l’obligation de paiement du client ne s’éteint qu’une fois le montant viré sur le compte de l’entrepreneur. Le client est donc toujours tenu de payer.
Gilles HUIN
Collaborateur